La préparation
Toujours dans le cadre de mes vacances, je propose une sortie pour le dimanche 31 juillet. Seul Loustic09 sera disponible pour rouler. Nous mettons donc au point notre sortie et envisageons de faire le tour de Montségur.
Le rendez-vous est donné à 9h chez mes parents.
Le jour J, Loustic09 arrive à 8h45 et se prépare en même temps que moi. Nous discutons et j'en profite pour lui relater la sortie de la veille qui fut extrêmement boueuse et lui communique mes doutes sur l'état du terrain autour de Montségur.
Nous changeons donc de projet et décidons de partir vers Montbel car avec la météo ensoleillé d'hier et d'aujourd'hui, le terrain devrait bien sécher. Une fois prêt, nous prenons le départ.
La Rando
Nous commençons à rouler à 9h comme prévu. Nous traversons les rues de Lavelanet et prenons le même départ que la veille avec Deun. Direction Saint Jean puis les Rousseaux par la route, belle descente sur route puis des petits vallons à passer. Ce coup-ci nous ne traverserons pas le ruisseau mais continuons par la route.
Arrivés au Rousseaux, nous continuons par la route et une belle montée nous attend, en moyenne à 12% mais elle se monte assez bien une fois le rythme pris. Quelques lapins viendront traverser devant nous tout en nous regardant. Lorsque nous arrivons en haut, nous faisons un petit arrêt pour profiter de la vue. Le ciel est bleu et le soleil brille fort, on risque de cramer.
On repart et direction la descente vers l'Aiguillon mais avant ça nous devons suivre une piste en assez mauvais état pour les voitures mais idéale pour nous. Lorsque nous arrivons devant la descente, je préviens Loustic de faire attention car si c'est boueux on risque de finir par terre.
On commence à descendre prudemment, la pente est raide et la terre bien grasse, on patine un peu. Là aussi, je découvre des passages saccagés par les chevaux, on tente de ne pas rouler là pour ne pas aggraver l'état du terrain mais dans les singles ce n'est pas facile de choisir des trajectoires. La première partie de la descente est composé de terre et c'est bien gras, donc on fait bien attention à ne pas se foutre en l'air.
La seconde partie est remplie de caillasse lissée par le temps et la pluie. Là aussi nous faisons attention car avec l'humidité les pierres sont glissantes comme des savons.
Finalement nous arrivons en bas sans avoir chuté et en s'étant amusé, que demander de plus?!
Nous suivons une piste puis une route et nous arrivons à l'Aiguillon. Nous traversons la rue principale et prenons la direction des bords de l'Hers.
Loustic passe en tête et je peux le filmer durant tout le passage du single. C'est joueur et moins boueux que la veille, les passages techniques se passent mieux et on s'amuse plus. Deux kilomètres plus loin nous arrivons à Lesparrou.
En traversant la ville nous voyons un vide grenier. La "connerie" nous prend et nous descendons de vélo pour aller y faire un tour, qui sait, peut-être que j'y trouverais un vieux Sunn... Mais non, pas de vieux Sunn à restaurer, tant pis, on remonte sur les vélos et on reprend le cours de la rando.
On suit une petite route puis piste qui nous emmène à Campredon tout en suivant les bords de l'Hers qui s'écoule paisiblement. Lorsque nous arrivons à Campredon, nous prenons la route centrale qui monte un bon coup mais ça ne dure pas longtemps car on quitte la route pour suivre un single encore plus joueur que le précédent.
C'est parti pour 2 kilomètres d'amusement et lorsque le single s'arrête c'est pour déboucher sur une piste qui nous conduit tout droit à la périphérie de Labastide sur l'Hers, nous rentrons dans le village et faisons une pause à côté du vieux pont.
Nous profitons de ces quelques minutes de repos pour jeter un œil dans l'Hers et nous sommes surpris de voir autant de truites et pas des petites, normal nous sommes devant une réserve de pêche. L'eau est très claire et nous pouvons admirer ces magnifiques poissons qui en n'en pas douter donnerais du fil à retordre au bout d'une ligne. Mais comme nous ne sommes pas là pour la pêche, nous remontons sur selle et reprenons la rando.
On suit la route pour reprendre la voie verte mais avant de l'atteindre il faudra faire une courte mais belle montée. Une fois sur la voie verte, nous la descendons en direction de l'Aude. Quelques kilomètres plus loin nous arrivons à un croisement avec une route qui va à Rivals, ça tombe bien, c'est là que nous allons !
Nous quittons donc la voie verte pour suivre la route. C'est là que nous aurons la grimpette la plus longue et pentu de toute la sortie. La cote va jusqu'à 15% pour endroit mais comme c'est de la route, ça se passe assez facilement.
Une fois en haut, nous continuons à suivre la route et on descend, mais très vite, dans la première courbe, on quitte la route pour prendre une piste cassante qui va descendre autant que la route. La piste est large mais comme elle est défoncée on ne s'endort pas sur le pilotage.
Loustic descend devant afin que je puisse le filmer et il dévale comme une balle jusqu'à ce que je lui crie qu'il faut tourner à gauche, coup de frein et virage, c'est dans le poche. Je lui crie ensuite "met tout à gauche", effectivement, une fois la bifurcation prise la descente se transforme en un petit mur à franchir.
Une fois en haut nous arrivons sur une petite route de campagne qui nous offre une magnifique vue sur le lac de Montbel. Trente seconde de contemplation plus tard nous reprenons la route. La partie goudronnée ne va pas durer longtemps et c'est ensuite une piste qui prendra le relais. La piste suit les crêtes de la colline puis nous fait descendre sur la route qui fait le tour du lac.
Nous suivons la route sur cent mètres puis prenons une piste qui monte droit sur un petit hameau dont j'ai oublié le nom. Une fois en haut, le lac n'est plus très loin, nous descendons une nouvelle piste et nous rentrons directement sur un single en sous-bois. Ça tourne dans tous les sens et on s'amuse à tous passer en relance, pas de doute nous sommes sur le sentier qui fait le tour du lac.
Au bout du single nous arrivons sur une digue et nous sommes devant un très jolie point de vue, le lac n'est pas plein mais il n'est pas vide non plus. Il ne faut pas oublier que ce n'est pas un lac naturel et qu'il sert de réserve d'eau pour l'agriculture. Les pluies de juillet lui ont fait du bien et ont relevées son niveau pour notre plus grand plaisir.
Nous traversons la digue en suivant une piste qui va nous conduire à une nouvelle digue. Ensuite c'est un single qui va nous conduire jusqu’à la zone de loisir aménagée à côté de Montbel.
Nous faisons une petite pause pour profiter du paysage et cinq minutes plus tard nous repartons. On suit une route maintenant qui va nous conduite vers la ferme aquacole. Nous passons sans déranger en suivant le GR et quittons la route pour prendre un sentier à peine marqué.
D'abord montant ce sentier va ensuite descendre, nous faire passer le lit d'un ruisseau assécher puis remonter dans les hauteurs bordant le lac.
Cette montée en deux temps nous fait passer sur un single en plein soleil et ça tape dur, un petit plat puis le single continue à grimper en sous-bois. Malgré que ça monte c'est joueur et on s'amuse à le passer en relance mais les cuissots brulent un peu arrivés en haut.
Ensuite le single descend jusqu'à la digue de Camont, on la traverse et on grimpe au point de vue placé au-dessus du bâtiment de surveillance.
Cinq minutes de pause plus tard et ayant laissé passer un groupe de randonneur pédestre, nous repartons et nous suivons le single qui rejoint la digue de Léran. C'est parti pour cinq kilomètres de single joueur et sinueux et légèrement vallonné. Là aussi il faut zigzaguer entre le crottin de cheval et les parties de single massacrés par leurs sabots.
Lorsque le single se termine, nous sommes sur la digue de Léran, nous la traversons et prenons la route pour rejoindre Léran.
A ce niveau, je propose deux options à Loustic : Une calme et l'autre plus rude. Mon compagnon choisi la rude. Nous modifions donc notre tracé et continuons à suivre la route en direction de Labastide sur l'Hers. Nous allons faire quelques kilomètres sur route mais une bonne partie sera en montée et une fois en haut nous quittons la route pour prendre un single qui va grimper doucement jusqu'à la chapelle St Roc. Le single est joueur mais surtout dans l'autre sens. Lorsque nous arrivons sur la chapelle, le plus dur est fait, il ne nous reste plus qu'à descendre la piste qui va à Laroque d'Olmes. Là, nous prenons la route et direction le centre-ville ou nous prendrons la direction de l'ancienne gare. Nous quittons la route pour prendre un single qui va sillonner les abords de Laroque d'Olmes avant de nous emmener à la voie verte.
Sur la voie verte, il ne nous reste plus qu'à parcourir les cinq kilomètres qui nous séparent de Lavelanet. Puis traverser le centre-ville et nous rentrons au point de départ.
Le bilan
Une belle sortie que la boue n'aura pas écourté. Moins présente ou séché plus rapidement, bref les vélos sont rentrés sales mais pas de blocage de roues cette fois-ci.
Même remarque que la veille sur les dégâts causés par les chevaux qui continue à circuler lorsque la terre est boueuse, faisant des traces qui labourent le terrain. De plus en plus de single en Pays d'Olmes sont labourés, je suis inquiet pour la suite si cela doit devenir comme la descente de Montségur...
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