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Localisation	Topo rando
	Lieu	Bruniquel
	Date	02/06/2013
	Distance	32 Kms
	Dénivelé positif	681 m
	Temps total	3h57
	Temps pédalage	2h47
	Vitesse moyenne	11.50 km/h
	Les X-Crosseurs présents	Djey, Epoq, Lasouque81, Madava, pt81, Toxdisc et Neo09
	Météo	Couvert et frais
	Trace GPS
	Terrain	Légèrement humide et glissant

 

La préparation

Depuis plusieurs semaines la météo est vraiment catastrophique et les week-ends n’y échappent malheureusement pas. Ce début d’année est vraiment compliqué pour moi et ma pratique du vélo, la santé hivernale avec ses traditionnelles maladies, les travaux à la maison et la météo comme je l’ai évoqué, tout ça à fait que je n’ai presque pas roulé depuis octobre.
Mais les beaux jours sont censés être de retour et comme on est début juin il faut se remettre en selle.
Du coup, quand Epoq propose une sortie sur Bruniquel, je décide de me joindre à la bande. Au début nous ne sommes que 3 mais très vite ce chiffre double.
La veille, je ressors mon ASR-5 et fait une vérification complète afin qu’il soit bien prêt pour le lendemain. Je mets en charge les batteries de la cam et de l’appareil photo. Et le soir tout est fin prêt !
Le jour J, le réveil sonne à 6h15, bouh ça fait tôt pour un dimanche, j’avais presque oublié. Je me prépare tout joyeux et pars rejoindre mon pote Epoq.
Le rendez-vous est pour 7h30 chez lui afin d’être à Bruniquel pour 8h30. Nous prenons la route et arrivons à l’heure.
Toxdisc et pt81 sont déjà là. Nous nous saluons et Lasouque81 arrive dans la foulée. Un peu plus tard nous sommes rejoints par Madava qui arrive directement en vélo. Nous nous préparons et Djey arrive. Une fois tout le monde prêt, nous discutons deux minutes puis prenons le départ.

La Rando

Il est 8h45 lorsque nous commençons à rouler. Nous quittons le parking des poubelles et traversons le pont en direction de la montée de la carrière. Un peu de route pour s’échauffer ce n’est pas si mal, mais la montée arrive vite.
La température était un peu fraiche mais on se réchauffe vite, très vite dans la carrière. Dès les premiers mètres on est quelques-uns à s’arrêter pour enlever la veste.
N’ayant pas roulé depuis longtemps, je surveille attentivement mon cardio afin de ne pas me mettre dans le rouge dès le début. Mes compères étant bien plus en forme que moi, grimpe comme des avions mais régulièrement il y en a un qui fait demi-tour pour venir voir comment je vais et pour m’encourager. Ce groupe est vraiment génial, ce sont tous des potes !
Je monte tout doucement mais j’arrive en haut sans être trop essoufflé ni fatigué.
Nous repartons vite afin de ne pas trop nous refroidir car le fond de l’air est frais pour cette période de l’année, tout juste 16°C.
Nous attaquons un petit single bien sympathique, roulant, un peu humide mais pas collant. Un peu plus loin nous trouvons un passage à la limite de l'innondation sur une cinquantaine de mètres mais la suite est moins humide, heureusement. S’ensuit une piste avec aussi quelques belles flaques qui témoignent des récentes pluies mais nous pouvons les éviter en passant sur le côté du chemin.
Nous alternons les pistes, sentiers et singles tout en restant sur les hauteurs.
Nous arrivons ensuite sur un single qui va vite devenir impraticables. En effet, une personne bien intentionné à n’en pas douter, a jonché le single de branche. Impossible de passer même pour un pédestre. Tous les 10 mètres, un gros tat de fagot bloque totalement le single, nous nous y mettons à tous et nous déblayons le sentier. Durant un kilomètre nous avançons à pieds en poussant les vélos et en nettoyant le sentier.
Une fois le single fini nous débouchons sur une petite route et nous pouvons recommencer à rouler librement.
Un peu plus loin, Djey nous indique qu’il connait une variante à notre trace qui est plus sympathique et qui ne rajoute pas de difficultés ni de kilomètres.
Nous le suivons donc et nous partons sur un single puis vers une piste qui va commencer à grimper légèrement et nous arrivons ensuite sur un plateau avec un point de vue panoramique qui est superbe malgré la météo grisonnante.
Nous nous arrêtons pour prendre des photos et manger des barres. Nous en profitons aussi pour faire la traditionnelle photo de groupe.
Au bout de quelques minutes nous repartons et en sortant du single nous suivons une petite route qui va descendre un peu puis nous basculons sur une piste qui va remonter légèrement et nous nous dirigeons vers la descente du lavoir.
Nous quittons la piste pour nous diriger vers la descente lorsque pt81 nous signale que sa roue libre vient de casser et en effet, ses pédales tournent dans le vide dans les deux sens.
Après réflexion, nous n’avons aucun moyen pour réparer ça sur place mais heureusement, nous sommes à quelques dizaines de mètres de la descente vers Cazals, celle qu’on nomme la descente du lavoir.
En descente pt81 n’aura pas besoin de sa roue libre et ça lui permettra de rejoindre la route.
Mes compères partent devant et je me réserve la dernière place car n’ayant pas roulé depuis longtemps j’ai bien peur d’avoir aussi perdu en technique.
En effet, les premiers mètres sont un peu compliqués car je manque d’assurance mais au fur et à mesure de la descente, les réflexes et les mouvements reviennent et je me sens de plus en plus en confiance et pour finir la descente se passe bien et me redonne la banane.
Une fois en bas, nous retrouvons la route qui nous emmène à Cazals, c’est là que pt81 nous quittera pour retourner à sa voiture.
De notre côté, nous quittons la route pour suivre une piste qui va nous conduire vers la montée des antennes, qui d’après Toxdisc est la plus dure de la sortie, ce que je veux bien croire.
La piste nous dépose donc devant le sentier qui commence à grimper sévèrement. Djey, Madava et moi commençons par pousser tandis que les autres riders grimpent sur le vélo et prennent de la distance.
Là aussi je me retrouve bien vite le dernier car mes compères ont bien plus d’entrainement que moi et pour une reprise je l’ai dur mais je m’accroche et grimpe ce que je peux sur le vélo puis m’arrête quand le cardio pète u plomb et repars une fois qu’il s’est calmé.
Et de cette façon je grimpe à mon rythme. Un peu plus haut, Lasouque81 m’attends pour m’encourager puis c’est au tour d’Epoq de m’attendre  lorsque la montée se calme entre deux gros raidillon et de faire ce petit bout de trajet avec moi.
Lorsque j’attaque la deuxième partie de cette montée, je retrouve Djey avec qui je ferais le reste de la grimpette.
Et finalement j’arrive en haut ou mes compères m’attendent en m’encourageant. Bien entendu, je suis complètement cuit quand j’y arrive et 5 minutes de pause ne sont pas de trop.
Cependant, le vent ne fait pas de pause et afin de ne pas trop se refroidir nous repartons rapidement par la piste qui se trouve en haut de la montée. Elle est bien roulante et sans dénivelé donc ça me permet aussi de récupérer un peu.
Nous enchainons ensuite, les pistes et les routes avant d’arriver sur de nouveaux singles bien amusants. Nous traversons certains passages gorgés d’eau, preuve que la nature à trop bu et ne peux plus drainer comme il faut.
Nous continuons à alterner les pistes et les routes plus ou moins vallonnées mais la moindre pente positive me brule les jambes.
Heureusement, la fin est proche et nous nous dirigeons vers la descente du GR. Lorsque nous arrivons devant la descente, je pars en premier et je descends mieux que ce que je pensais car avec la fatigue je pensais ne pas arriver à tenir la position reculé mais si, tout va bien et je lâche les freins et m’amuse bien.
J’arrive tout de même en bas avec plaisir car la fatigue est bien présente. Je pose mon vélo et me met en position pour photographier mes compères qui arrivent encore plus vite que moi. Lasouque81 sera le premier à me succéder, suivi par Djey, puis Madava, puis Toxdisc et pour finir Epoq qui aura tout descendu sur le vélo et à bonne vitesse.
Nous suivons la route qui mène au pont et nous retournons au parking, complètement vidé pour moi mais tellement content d’avoir enfin repris mon sport préféré !

Le bilan

Une rando bien sympa que j’avais déjà fait mais jamais dans la douleur comme aujourd’hui. Malgré tout ça, je suis bien content et surtout d’avoir des amis pareils pour m’accompagner en roulant. On m’a attendu, aidé, encouragé et même poussé pour m’aider.
Alors un énorme merci à tous pour cette superbe sortie entre potes et vivement la prochaine !

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Maintenant, voici les photos et la vidéo !

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