Rando à Bruniquel

On augmente la difficulté
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La préparation
Le week-end dernier étant pluvieux, je ne suis pas sorti mais le prochain s’annonce bien plus clément si on en croit les prévisions. Du coup, une petite sortie s’organise mais les contraintes horaires aidant, nous choisissons un lieu proche mais au combien fabuleux : Bruniquel.
Nous n’avons pas trop l’habitude de rouler le samedi mais ce coup-ci et afin de profiter du soleil annoncé nous nous motivons.
Nous serons 3 à nous décider pour cette sortie : Epoq, Toxdisc et moi.
Nous nous donnons rendez-vous à 8h au parking des poubelles pour rentrer le plus tôt possible.
Le jour J, le réveil sonne, je me prépare. N’ayant pas de voitures ce week-end, Epoq c’est gentiment proposé pour venir me chercher chez moi, il arrive à 6h50 comme prévu.
Je sors le rejoindre et découvre un temps tout gris et frais. On charge sa voiture et nous partons.
Durant la route, le temps est toujours bien gris et peu engageant, nous trouverons même la pluie à Montauban et nous sommes à deux doigts de faire demi-tour totalement écœuré par cette météo. Mais nous tenons bon et nous continuons notre route.
Nous arrivons au parking et Toxdisc est déjà là. Nous nous préparons et il fait frais à tel point que nous sortons les vestes… Sympa pour une fin juin… En prime, tout est trempé, il ne pleut plus mais c’est tombé il n’y a pas longtemps visiblement.
La Rando
Il est 8h10 lorsque nous prenons le départ. Nous pensions commencer la rando par le Cabeou mais vu comment la route est trempée nous préférons nous diriger vers la carrière. Nous suivons donc la route, passons le pont et continuons la petite route qui va nous mener à la montée de la carrière. Nous nous réchauffons lorsque nous commençons à grimper et un petit arrêt pour enlever la veste devient impératif. Nous repartons.
Toxdisc grimpe en tête suivi par Epoq, et moi qui ferme la marche. Cette montée est toujours aussi dure surtout à froid mais ça passe tout sur le vélo.
Une fois en haut nous n’avons plus froid mais il ne pas plus beau pour autant. Nous enchainons sur une succession de single.
Nous trouvons de la boue et de belles flaques mais rien qui n’empêche de rouler. Quelques liaisons routières viennent nous libérer de l’humidité.
Le profil, est très légèrement vallonné, car nous sommes sur les hauteurs et ne grimpons plus vraiment. Nous alternons les pistes et les singles, un passage en bordure de champs va nous conduire vers une autre piste. C’est roulant mais les sentiers sont recouverts de pierres qui sont bien mouillées et du coup les vélos dérapent souvent et il faut passer en force.
Un peu plus loin nous empruntons un terrain un peu plus meuble que les précédents et nos pneus se parent d’une belle robe boueuse bien collante, on à l’impressions que nos vélos pèsent une tonne et cela va durer un bon kilomètre.
La libération arrive par une petite descente sur piste goudronnée qui va débourrer tout ça. Je suis bien content d’avoir mes pare-boues avant…
D’autres singles s’enchainent mais pour certains la végétation veut reprendre ses droits et on à l’impression qu’ils se referment. Cela a une autre conséquence pour nous, les feuilles étant chargées d’eau, au moindre contact nous nous retrouvons trempés et vu la température qui n’excède pas les 16°, cela n’est pas très agréable.
D’ailleurs, un peu plus loin, je remettrais ma veste afin de ne plus me tremper bras et épaules car il ne fait vraiment pas chaud.
Toujours sur les hauteurs, certains passages se font en bordure de falaise et la vue y est vraiment sublime.
Nous arrivons devant la fameuse descente du lavoir, Toxdisc passe devant, je laisse un espace de 50 mètre et m’élance à mon tour. Caméra en marche, je descends prudemment car c’est encore un peu humide et comme toute la descente est recouverte de pierres, il faut faire très attention. Il n’en reste pas moins que la descente est joueuse et elle nous procure un bon amusement.
En bas, nous repartons vers le single du « water-jump », un single vraiment magnifique, dans un tunnel végétal ou bien en sous-bois, tortueux, sinueux et joueur. Il est aussi très étroit et passe vraiment prêt du bord par moment. Nous y accédons par une piste qu’il faut quitter brusquement pour prendre son départ sur la gauche par un petit accès en dévers et en coup de cul.
Toxdisc est devant et c’est Epoq qui ferme la marche. Nous faisons un petit arrêt lorsque nous arrivons au point de vue, c’est sublime.
Nous repartons et continuons le single jusqu'à déboucher sur une piste en bordure d’un champ qui va repartir en montée. S’ensuivra une piste puis une route qui nous fera passer dans un tunnel routier. Sans lumière, nous nous dépêchons de le traverser, heureusement pour nous, la circulation était très faible et nous avions des réfléchissants sur nos vestes sans oublier également que le tunnel était court.
Sortis du tunnel, nous suivons encore un peu la route puis nous tournons à gauche pour prendre la montée du stand de tir. Nous nous arrêtons en bas pour enlever les vestes car il va faire vite très chaud…
Là aussi, une montée qui casse les jambes, nous partons chacun à notre rythme et je ferme la marche comme d’habitude. Le soleil commence à apparaitre et il tape fort, normal il n’est pas loin de 11h et il est bien haut.
La montée est longue avec une moyenne à 13% et plus je grimpe et plus le soleil se dévoile, je commence à griller comme une châtaigne.
Le final se fait sur une partie goudronnée qui est à 22%, les jambes tétanisées je finis à pieds.
En haut, mes compagnons m’attendent et j’en profite pour manger une barre. Nous repartons sur une piste forestière puis une piste goudronnée et ensuite un magnifique sentier verdoyant, bordé par des murs de végétations.
Ensuite viens un single rapide et roulant puis un sentier super joueur avec une petite descente bien trialisante et une montée technique que je passe en danseuse tellement je m’amuse, mais ça me coutera quelques forces.
Le sentier se calme un peu et il va nous porter jusqu'à la prochaine descente vers Penne. Bien technique et trialisante c’est un pur bonheur mais il faut toutefois y faire très attention.
Toxdisc se lance devant et je le suis avec un intervalle de sécurité, ça descend fort et c’est joueur, je me régale, un peu plus bas je trouve Toxdisc qui m’annonce une crevaison juste devant la grosse difficulté de cette descente.
On s’arrête et on regonfle sa roue, il est en tubeless et son préventif n’a que deux mois donc tout va bien, le trou a du se réparer et il manque juste un peu de pression.
Nous reprenons la descente, Toxdisc toujours devant, je passe la grosse difficulté à pieds et remonte sur mon vélo. La suite de la descente est toujours aussi énorme, on se régale vraiment. Un peu plus bas je retrouve Toxdisc qui s’est arrêté Car il y a un groupe de randonneurs qui descend.
Super ambiance et très gentils, ils se serrent pour nous laisser passer et nous encouragent. La voie libre, nous reprenons la descente sous les acclamations des randonneurs et nous terminons la descente un peu plus bas avec la banane tellement on s’est amusé.
Nous attendons Epoq et il arrive quelques minutes plus tard au milieu des randonneurs, il aura fait le final à pieds et ça chambre comme il faut.
Nous repartons en suivant la route et traversons Penne puis un pont qui passe sur l’Aveyron et nous allons chercher la dernière grimpette.
Une bonne grimpette sur route qui parait une éternité avec l’aide de la fatigue. Une pente avec une moyenne à 12% et des pics à 19%, idéal pour rincer des jambes déjà bien fatiguées.
Je monte au mental car le reste n’y est plus, le soleil cogne fort et il fait bien chaud. En cours de montée, Epoq s’arrête pour m’attendre et grimper avec moi.
La vue que l’on a sur Penne durant l’ascension est tout simplement magnifique et ça mérite bien une photo.
Lorsque nous arrivons en haut, nous retrouvons Toxdisc avec sa roue avant démonté, visiblement la crevaison ne s’est pas rebouché avec le préventif.
En effet, une fois la roue démontée, le préventif est déjà sec dans le pneu. Epoq prête une chambre à Toxdisc, on la monte et c’est reparti pour un tour !
Nous alternons les pistes et les sentiers et c’est toujours un peu vallonné, la moindre bosse ma faire cuire les jambes mais je m’accroche. Un peu plus loin nous croisons Karakal qui est venu aussi rouler sur Bruniquel. Il nous confirme que le Cabeou est très gras et glissant, nous avons bien fait de ne pas y aller ce matin.
5 minutes après, nous nous saluons et reprenons nos randos.
Nous alternons toujours pistes et sentiers pour aller rejoindre la descente du GR. Une dernière petite grimpette me mettra presque à l’agonis. Durant ce temps mes compères avance à mach2. Un peu plus haut Toxdisc m’attend mais Epoq est parti devant pour rejoindre et préparer sa voiture car on va être juste sur le timing. J’arrive devant la descente du GR et me lance dans la pente avec mes dernières forces.
Malgré la fatigue je m’amuse quand même et la descente finie par se terminer en rejoignant la route de Bruniquel.
Le parking n’est pas loin et nous suivons la route pour le rejoindre. Epoq est déjà sur place et a déjà commencé à charger sa voiture.
Nous nous préparons fissa et rentrons à Toulouse après avoir salué notre cher ami Toxdisc.
Le bilan
Encore une super virée entre potes dans un terrain de jeu exceptionnel. Mon niveau est en progression car à ma dernière venue sur Bruniquel (il y a un mois) je n’aurais pas pu faire un tel circuit, 41km pour 800mD+, je suis content, la forme reviens petit à petit.
Merci à mes deux amis avec qui c’est toujours un immense plaisir de rouler.
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